Timbres neufs ou oblitérés par Michel Worobel
Les opinions sont partagées. Certains estiment que le timbre ne doit être collectionné que s’il a rempli sa mission, donc oblitéré.
D’autres pensent que l’oblitération nuit à la valeur artistique du timbre.
Le choix dépendra donc du goût du collectionneur… mais aussi de ses moyens financiers : par exemple, les timbres neufs des anciennes émissions sont très coûteux et très difficiles à obtenir par échanges.
Il faut toutefois éviter, surtout si l’on ambitionne de participer à des expositions compétitives, de mélanger timbres neufs et oblitérés dans une même série et sur une même page d’album.
De même, dans la mesure du possible, les timbres en parfait état seront recherchés. Les pièces tachées, fendues, défraichies, réparées ne devraient servir qu’à « boucher » une case en attendant mieux (à moins que la valeur marchande ne permette pas d’envisager mieux, bien sûr !).
Un timbre neuf n’a pas servi à affranchir le courrier. Il doit être aussi « frais » qu’en sortant du guichet de la Poste : impeccable au recto (sauf variété reconnue) comme au verso (avec sa gomme d’origine).
Un timbre oblitéré a servi à l’affranchissement. Il a été annulé par un cachet, une marque postale, un trait de plume pour éviter tout réemploi postal. Décollé de son support (si l’oblitération est intéressante, garder l’objet postal en entier), il est débarrassé de sa gomme. Evitez les oblitérations trop lourdes, « grasses”. En général, sa côte est moins élevée que celle du timbre neuf.
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