Par Michel Worobel

U.P.U. C’est le sigle de l’Union Postale Universelle (appellation prise en 1878). On a du mal à imaginer la complexité des échanges du courrier international avant que cet organisme, crée en 1974 sous le nom de Union générale des Postes, ne définisse une réglementation unique pour tous ses membres. Auparavant, seuls quelques pays avaient conclu des accords deux à deux. Dans la plupart des cas, les timbres étrangers n’étaient pas reconnus et chaque poste, voire chaque ligne maritime, appliquait un système de tarification qui lui était propre. Si l’on peut aujourd’hui affranchir avec des timbres nationaux son courrier pour l’étranger en étant sûr que le port est payé jusqu’à sa destination, c’est à l’union postale qu’on le doit. Elle établit des règles uniformes pour l’échange réciproque des objets de correspondances. Ces règles sont adaptées périodiquement par des congrès réunissant les représentants de tous les pays membres. Elle se charge également d’assister techniquement les opérateurs postaux des pays membres – en fait, presque le monde entier. Sa langue est le français et son siège est en Suisse, à Berne, Weltpoststrasse : « rue de la Poste mondiale ».

C’est, par exemple, l’UPU qui avait préconisé l’emploi par tous ses membres de trois couleurs pour le courrier international : vert pour l’imprimé, rouge pour la carte postale et bleu pour la lettre. Cette « recommandation » fut généralement suivie pendant plus d’un demi-siècle. Les timbres multicolores l’ont rendue aujourd’hui plus théorique que pratique.

Catégories : Le timbre

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