par Michel Worobel
Au début du 20e siècle, pendant l’age d’or de la carte postale commençait l’édition de cartes postales faisant « parler » le timbre selon la position que l’expéditeur lui attribuait : « Le langage du timbre ». Ces diverses positions du timbre avaient des significations particulières qui variaient suivant les éditeurs qui inventaient leur propre code. Ainsi un timbre collé la tête en bas pouvait signifier : « Je ne suis pas libre » chez l’un ou « Je reviendrai sous peu » chez un autre.
Les premiers timbres qui apparaissent sur les cartes postales de ce thème (du moins dans ma collection) sont issus de la série émise en 1900 soit : type Mouchon ci-dessus et type Mouchon et Blanc ci-dessous. Cette dernière carte est d’ailleurs utilisée pour faire une concordance entre le sujet de la carte, le timbre et le cachet commémoratif.
Puis apparaissent les Semeuses dites lignées : timbres émis à partir de 1903.
A cette époque, fleurissaient les vers de mirliton, les quatrains galants que l’on retrouvera sur certaines de ces cartes. Souvent anonymes, ces poèmes en disent long sur la manière dont on pouvait compter fleurette à cette époque.
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